Dernière mise à jour : 16/05/2023
Écrire, photographier [résidentiel]
En immersion dans l’environnement inspirant du Ciel de Royan, ce stage propose de combiner le temps de l’écriture et celui de la prise de vues photographique. Vous aurez tout le loisir durant quatre jours de concilier promenades urbaines et déambulations sur le rivage en vous laissant aller à l’imprévu de votre regard, pour faire naitre récit visuel et récit textuel.
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Public
Toute personne intéressée par les liens entre écriture et photographie.
Objectifs
-Explorer de nouveaux rapports entre la photographie et l’écriture, l’image et le texte,
-Travailler sur le visible et l’invisible,
-Découvrir l’imprévu comme processus créatif,
-Pratiquer le décalage entre l’image et le texte
-Expérimenter des formes narratives originales
Prérequis / Orientation
Apporter son appareil photo et son ordinateur afin de télécharger les photographies prises durant l’atelier, ainsi que quelques photographies sur lesquelles on a envie d’écrire.
Contenu
Les écrivains d’hier et d’aujourd’hui utilisent abondamment la photo, on pense à Hervé Guibert, W.G. Sebald, Suzanne Doppelt, Arnaud Cathrine... Nombre d’entre eux tiennent des journaux intimes photographiques, font des repérages de terrain, les utilisent pour documenter leurs fictions ou relancer leur imaginaire. De même, certains photographes et plasticiens ont construit leur oeuvre en mêlant textes et photographie, comme Duane Michals, Sophie Calle ou Christian Boltanski.
Les amoureux de la photographie le sont souvent aussi de la littérature. La photographie nous confronte au « réel » mais renvoie toujours à une part manquante, une énigme que l’écriture vient combler sans toutefois chercher à l’expliciter.
Comment utiliser les photos qu’on prend soi-même, et les photos d’artistes contemporains, pour inventer ses propres chemins d’écriture et/ou de photographie ? Comment choisir une forme, intégrant ou non les photos au texte ? En combinant l’aventure de la perception et celle de l’écriture, ce stage propose d’interroger la façon dont les deux médias peuvent se questionner, se relancer ou se compléter sans autant se répéter, le lien entre les deux s’enrichissant d’une forme de décalage.
Méthodes pédagogiques
La méthode formalisée dans le cadre d’Aleph-Écriture est active. Elle repose sur l’implication, des participants comme de l’animateur. Elle est également interactive. Les allers et retours entre l’écriture individuelle, la confrontation en sous-groupes et les échanges en grand groupe permettent de tester régulièrement si telle ou telle hypothèse fonctionne réellement, dans la visée de créer un récit qui donne envie au lecteur de savoir ce qui va se passer.
Évaluation
En fin de stage, un temps de bilan oral invite les participants à revenir sur leurs attentes et sur ce qu’ils ont découvert. Chacun sera ensuite invité à remplir le document-type de bilan qui lui sera adressé par mail.
Pour les participants dont la formation a bénéficié d’un financement au titre de la formation professionnelle, l’animateur remplira un formulaire d’évaluation identifiant la progression, les acquis et les points d’amélioration à envisager, sur la base des objectifs énoncés dans la fiche de présentation du stage.