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Écrire l’exil et la migration [nouveauté]
Convulsions de l’Histoire, guerres et persécutions, crises économiques et désormais climatiques : 281 millions de personnes vivaient en 2020 dans un pays autre que leur pays de naissance (estimation ONU). Derrière les chiffres et les appellations – exode, exil, déplacement, transfert, émigration – des vies bouleversées, des pertes, des renaissances. Le thème, présent depuis l’antiquité, est devenu extrêmement puissant dans la littérature des XXème et XXIème siècles avec les écrivains sud-américains, juifs d’Europe centrale, du bloc communiste européen, de l’Espagne franquiste, du Maghreb et de Palestine, qui offrent une très grande richesse de formes. Ce stage vous propose de transformer l’expérience de l’exil en récit, sous la forme de textes narratifs et/ou poétiques.
Public
Pour les personnes qui aspirent à élaborer une expérience de migration ou d’exil vécue par leur famille ou par elles-mêmes.
Objectifs
- Faire surgir et accueillir des souvenirs
- Expérimenter des formes narratives diversifiées selon les sujets
- Mettre en récit un vécu constitué d’épreuves et d’espoirs
- Nourrir son écriture avec celle d’auteurs qui ont relaté leur expérience migratoire
Prérequis / Orientation
L’atelier est ouvert à tous. Il vise les débutants comme les participants plus confirmés.
Contenu
La thématique de l’exil et de la migration est présente depuis l’antiquité (on pense à la Bible, à Ovide, Sénèque et à Homère bien sûr). Nous l’aborderons au cours du stage sous divers angles : mémoire des lieux quittés, périple, adaptation dans le pays d’adoption, déclassement, entre-deux de la langue, survivance des saveurs et des plats, communauté des exilés, etc.
En parcourant ces thèmes, nous découvrirons des textes de romanciers et poètes, Linda Lé, Volibor Colic, Mahmoud Darwich, Atiq Rahimi, Zoé Valdès, Polina Passenenko et d’autres encore. La littérature est en mesure d’éclairer le réel, de le rendre proche et il s’agira bien de parvenir à transmettre de la façon la plus juste possible un vécu qui a marqué notre vie et celle de notre famille. Trouver des formes pour raconter cette réalité, mettre en mots sa part d’indicible, tel est l’est l’enjeu de ce stage.
Méthodes pédagogiques
La méthode formalisée dans le cadre d’Aleph-Écriture est active. Elle repose sur l’implication, des participants comme de l’animateur. Elle est également interactive. Les allers et retours entre l’écriture individuelle, la confrontation en sous-groupes et les échanges en grand groupe permettent de tester régulièrement si telle ou telle hypothèse fonctionne réellement, dans la visée de créer un récit qui donne envie au lecteur de savoir ce qui va se passer.
Évaluation
En fin de formation, un temps de bilan invite les participants à revenir sur leurs attentes formulées en début de formation et sur ce qu’ils ont découvert. Chacun sera ensuite invité à remplir le document-type de bilan qui lui sera adressé par mail.
Les participants peuvent faire certifier les compétences professionnelles acquises en se présentant à la soutenance devant un jury de professionnels.
Pour les participants dont la formation a bénéficié d’un financement au titre de la formation professionnelle, l’animateur remplira un formulaire d’évaluation identifiant la progression, les acquis et les points d’amélioration à envisager, sur la base des objectifs énoncés dans la fiche de présentation de la formation.
Votre session :
Écrire l’exil et la migration [nouveauté] du 08 Jan. 2024 au 12 Jan. 2024 à Paris présentiel (Durée : 24 h. ; 9h30-12h30 / 13h30-16h30 )
Clôture des inscriptions au plus tard 8 jours avant la date de l’atelier.
24 h.
Écrire l’exil et la migration
420 € ou 3 x 140€
pour les particuliers
840 €
formation continue (en savoir +)